Madame Gervais présente :
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Naissance d’Henri HOURTAL à Carcassonne (Aude).
En septembre-octobre, à l’exposition de la société des Beaux-arts de Narbonne, il est notifié comme élève de Mr. Astruc et il expose un paysage sous le numéro 299.
Henri HOURTAL fréquente très régulièrement l’académie Julian à Paris et côtoie des peintres américains comme Robert HENRI le créateur des « Eight » puis de l’ « Ashcan school».
Henri HOURTAL expose pour la première fois au Salon
des indépendants , au Salon des Artistes Français et au
Salon d’automne.
Henri HOURTAL expose au Salon des Artistes Indépendants
Champ de Mars
Avenue de la Bourbonnais
Du 1er mars au 30 avril
1609-
Procession dans les champs.
1610-Sous la
tonnelle.
1611-Marchand
de fleurs
Mon jardin, Monotype
Le Monotype : Technique maniée par Degas.
Sur une plaque de cuivre, il travaille à l’huile au moyen d’une brosse ou de ses doigts et enlève l’excédent de peinture à l’aide d’un tampon de sa confection.
Puis il applique
sur du chine la planche recouverte de peinture, et tire à l’aide d’une
presse deux impressions très pâles qu’il rehausse et
restructure au pastel
Son art est séduisant, peintre complet, il travaille et maîtrise parfaitement plusieurs disciplines : gravure à la pointe sèche, aquatintes, eaux-fortes, lavis, monotypes, fusains, gouaches et huiles, Il loge 1, rue Bourbon le Château, dans le 6ème arrondissement prés de Saint Germain des Prés, il peint les rues et les maisons animées de Paris..
« La
Maison Tellier » gouache.
Terrasse de Café Parisienne, gouache
Henri HOURTAL fait un Premier voyage au Maroc, avec son épouse,
il « croque » le moindre détail gestuel ou architectural
Henri HOURTAL fait un séjour au Maroc, où le Gouvernement Français, à l’initiative du maréchal Lyautey, encouragea les artistes à venir s’installer dans le protectorat, celui ci mettra à la disposition des Lauréats une somme de deux mille francs et des ateliers dans les villes de Knés , Fez, Rabat, Saffi et Marrakech.
La
vie locale, scènes de marchés, porteuses d’eau etc., seront
les principales sources d’inspiration d’Henri HOURTAL.
Il s’est montré
un témoin attentif de ses rencontres. Tous ses dessins ethnographiques sont,
tout à la fois de précieux témoignages d’un monde disparu comme de réels
chefs d’œuvre de l’art graphique du XXème siècle.
Il s’affirme aussi par des œuvres authentiques qui séduisent par leur qualité
picturale et leur puissante forte évocatrice :
Gigantesque Panneau des ruines de Fez
Œuvres détruites,
à l’exposition Nationale Coloniale de Marseille, Henri HOURTAL se voit décerner le « GRAND PRIX »
Cette même année, à la Galerie Georges Petit, il y a une exposition dont le thème est
« Le
Maroc vu par les Artistes ».
Henri HOURTAL y présente quelques œuvres.
Henri HOURTAL illustre
par ses gravures dont certaines sont aquarellées par lui même, le livre
des fréres Jérome et Jean THARAUD édité par la
société des médecins Bibliophiles. quelques vues du livre Gouache (étude
pour une gravure du livre) le 2 mars, Henri HOURTAL
a reçu du Gouvernement Chérifien, le
rang d’ « officier du Ouissam Alaouite Chérifien ». Créé par un
dahir du Sultan Moulay Youssef et du Général Lyautey le 15-5-1913. Pendant la période
des protectorats, ces ordres servaient à la France de « décorations
musulmanes » : Ils étaient fréquemment remis à des personnalités
ayant rendu service à la France en pays islamiques. Henri HOURTAL
expose à la Galerie Georges PETIT. Henri HOURTAL a
obtenu le diplôme « Hors-Concours » à l’Exposition
Coloniale Internationale de Paris. Diplôme signé
par le commissaire général de l’Exposition qui est le Maréchal
Lyautey avec qui il entretenait de bonnes relations. Henri HOURTAL, expose
au Grand Palais du 30 avril au 19 juin. Une dizaine d’œuvres : paysages, Angles sur l’Anglin,
Limoges, monuments, « Lavandières. Henri HOURTAL
séjourne à la Villa Abd-El-Tif à Alger. Henri HOURTAL
a aussi réalisé quelques maquettes de timbres pour le Maroc s'inscrivant
dans une série commandée à plusieurs artistes et émise à partir de juillet 1939 Ce
timbre dessiné par Henri Hourtal et gravé par Gabriel BARLANGUE
a connu de nombreuses impressions de 1939 à la fin des années 1940:
1 centime en lilas, le 5 centimes vert, le 2F
50 rouge, le 2 F 50 bleu, et donc le 4F bleu.
Dès 1938, année de sélection des
maquettes, 65 c. n'était plus une valeur utile, l 'inflation continue de
ces années obligeant à des hausses de tarifs successives. Ainsi, le 4 f bleu
a été émis en 1942.
Le timbre a principalement été édité en
taille-douce, c'est-à-dire selon le meilleur procédé d'impression de
l'époque. Dans cette technique, l'encre est déposée dans les creux de la
planche d'impression et le papier humidifié est pressé dans ces tailles.
S'agissant des timbres imprimés à la rotative sur une bobine de papier
gommé, l'humidification est superficielle pour ne pas endommager la gomme
au verso.
En revanche, les épreuves sont imprimées à
la presse à bras sur un papier très humide et donc mou, ce qui lui permet
de bien pénétrer les tailles du poinçon et de parfaitement recevoir
l'encre. Il y avait toutes sortes d'épreuves en noir ou en bleu, voire en
brun, en sépia, en rouge... de l'atelier du graveur à l'imprimerie, aux
différentes étapes de la réalisation, puis pour choisir les couleurs de
tirage entre 6 à 10 teintes... Leur revente au public, plus ou moins
licite, constituait un complément de revenu pour certains.
L'épreuve présentée est encore d'une autre
nature. Il s'agit d'une épreuve de luxe, c'est à dire d'une impression
artistique du poinçon final, sur papier de luxe. Ce tirage limité était
destiné aux hautes personnalités. Sans utilité postale et hors vente au
guichet, ces épreuves de luxe qui constituaient un privilège pour les
bénéficiaires ont souvent été considérées avec suspicion par les
philatélistes qui n'y avaient pas accès. Il n'en reste pas moins que d'un
point de vue artistique, ce sont des documents très intéressants et de
grande qualité qui permettent, mieux encore que les timbres, de détailler
le travail du graveur. Texte
et document de
François Chauvin. "François
Chauvin est l'auteur de nombreux articles historiques et philatéliques, en
particulier dans le mensuel Timbres magazines."
Henri HOURTAL
expose à la galerie Chappe et fils, 32,
rue de la pomme à Toulouse. Le 20 Avril, Henri
HOURTAL meurt à Angles sur L’Anglin, un petit village de la Vienne . 1986 Exposition
dans la galerie ANTIQUITES SAINT MARTIN 13
Boulevard du Luxembourg AVRANCHES
50300 Du 7 novembre 1989
au 31 janvier 1990, Exposition au Musée Municipal de
Boulogne-Billancourt : Coloniales 1920-1940. Henri HOURTAL figure
à l’index des artistes installés en France, ayant travaillé sur le thème
colonial entre 1920 et 1940. Une de ses œuvres
fut présentée lors de l’Exposition « Visages de l’Algérie
Heureuse », organisée par le cercle Algérianiste à l’occasion des
rencontres du Trentenaire au Palais des Congrès de Versailles du 16 au 19
janvier 1992 .